Un régime constitutionnel garantit la transition pacifique du pouvoir

James Gillray (1756-1815).
Exit Liberté à la François. 1798.
Eau-forte, aquarellée à la main.

La caricature de Gillray paraît quelques jours seulement après les événements représentés et illustre la violence de l’acte anti-constitutionnel qui a donné naissance au nouveau régime. Pour Gillray, ce fut avant tout un acte militaire, tel qu’on le voit par exemple par les baïonnettes qui font écho au bras tendu de Bonaparte. Les gravures françaises, quant à elles, tentent de conférer un semblant de dignité et de légitimité.

Jean-Jacques Frilley (1797-?) et Léopold Massard (1812-1889), d’après François Bouchot (1800-1842).
Le dix-huit Brumaire, 9 novembre 1799. 1840.
Gravure.

Jean Duplessis-Bertaux & Edmé Bovinet.
Journée du 18 Brumaire an VIII (9 Novembre 1799).
Gravure.

Alexis Chataignier & Edmé Bovinet.
Bonaparte premier consul. Cambaceres second consul. Lebrun troisieme consul.
Gravure. 26,5 x 19,9 cm.

James Gillray (1756-1815).
The French Consular-Triumvirate, settling the new Constitution, with a peep at the Constitutional Pigeon-Holes of the Abbé Sieyes in the Background. 1800.
Eau-forte, aquarellée à la main.

Moins de deux mois après le coup d’État, Gillray publie cette caricature montrant les conspirateurs rédigeant la Constitution proclamée le 12 décembre 1799 qui légalisera leur prise de pouvoir. Les traits caricaturés des consuls et la pose furtive de Sieyès qui semble orchester le tout, confèrent bien peu de dignité aux protagonists. La gravure de Chataignier et Bovinet exprime plutôt l’optimisme et l’espoir de paix autour du nouveau régime.

Bernard.
Constitution de la République française du 22 frimaire an 8 (15 décembre 1799).
Aquatinte, aquarellée à la main. 45 x 36,8 cm.

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