La caricature, art mineur

James Gillray (1756-1815).
A Cognocenti Contemplating the Beauties of the Antique. 1801.
Eau-forte peinte à la main. 31.5 x 23 cm.

Sir William Hamilton, collectionneur d’antiquités, examine des objets qui font en fait référence au scandale entourant l’aventure de son épouse Emma avec l’amiral Nelson. Le succès de Gillray repose en grand partie sur le caractère acerbe de ses compositions.

James Gillray (1756-1815).
The Death of the Great Wolf. 1795.
Eau-forte, gravure et roulette. 32.6 x 44.4 cm.

Parodiant la célèbre toile de Benjamin West, The Death of Wolfe, Gillray substitue le général mourant et ses acolytes par William Pitt et ses ministres.

D’après William Hogarth (ca.1697-1764).
The Laughing Audience. 1733.
Mezzotinte. 16 x 12 cm.

Hogarth est considéré comme le père de la satire anglaise, tradition dont Gillray est issu et grâce à laquelle lui et ses contemporains oeuvrent dans une métropole où le marché de l’estampe est en plein foisonnement.

William Hogarth (ca.1697-1764).
The Enraged Musician. 1741.
Eau-forte et pointillé. 43 x 49 cm.

Art urbain et mondain, la caricature prend son essor dans le Londres du dix-huitième siècle. Hogarth est connu surtout pour ses satires de la société, et Gillray plutôt pour ses commentaires politiques, même si une telle distinction se révèle peut-être arbitraire.

Francisco Goya (1746-1828).
Hasta la muerte. ca. 1799.
Eau-forte et aquatinte. 29.5 x 20.5 cm.

Au contraire de Gillray, Goya travaille dans un isolement relatif car l’Espagne n’a encore aucune tradition de gravure à l’eau-forte. En revanche, cela indique que le médium, tout comme le genre satirique, s’avère séduisant même pour de grands artistes peintres.

John Raphael Smith (1752-1812).
D’après Sir Joshua Reynolds. Portrait of a Lady (Theophila Palmer). 1770.
Mezzotinte.

Suivante | Dernière
Retournez