Dans l'art rayonne l'étincelle divine de l'humanité

James Gillray (1756-1815).
Maniac Ravings – or – Little Boney in a strong Fit. 1803.
Eau-forte - aquarellée à la main.

Parodie de la colère calculée du Premier Consul lui donnant une excuse pour mettre fin à la paix d'Amiens. Au fur et à mesure que la menace napoléonienne s'accroît, les caricaturistes diminuent la stature du personnage.

James Gillray (1756-1815).
The Grand Coronation Procession of Napoleon I, Emperor of France, from the Church of Notre-Dame, 2 December 1804. 1805.
Eau-forte et gravure, aquarellée à la main. 23,4 x 76,5 cm.

Quelques semaines après le couronnement historicisant de Napoléon, empereur des français, Gillray sort sa version de la dignité impériale. Ce n’est que trois ans plus tard que Jacques-Louis David complète sa représentation officielle et mieux connue, Le Sacre.

Dessiné par Marchais, gravé à l’eau-forte par Quéverdo, terminé par Pigeot, d’après Jacques-Louis David.
Le Sacre (Salon de 1808).
Gravure. 32,5 x 46 cm.

Lefèvre, d’après Antoine-Jean Gros.
Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa le 11 mars 1799. 1804.
Gravure.

Exposé au Salon de 1804 quelques mois avant le couronnement de Napoléon, le tableau de Gros présente un épisode purement fictionnel où celui-ci touche un soldat atteint de la peste, à l’image des rois thaumaturges. En contrepartie, Cruikshank présente Bonaparte complotant afin d’empoisonner les soldats français alités et se mourant de la peste, gardant fraîches les rumeurs embarrassantes d’empoisonnement.

George Cruikshank.
Poisoning the sick at Jaffa. 1814.
Eau-forte, aquarellée à la main.

V. M. Picot.
Allégorie relative à Buonaparte, généralissime des Armées Françaises. [1797-1799].
Gravure. 40,9 x 54,4 cm.

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